lundi 6 juillet 2009

Septième jour

Réveil avec pleins d’images en tête !
Au petit déjeuner, nous nous interrogeons sur le repas du midi !
Je vous assure nous ne pensons pas qu’à manger !
C’est décidé ce sera un tieboudiène (plat national de riz aux poissons) préparé par Anna.
Après l’avoir contacté, ce sera donc Pape N’diaye (Conseillé par la bible de Corinne) qui se chargera de notre poisson...
Max et Stani m’accompagnent au village de pêcheur.
Nous avions demandé des crevettes, mais notre retard, a eu raison de sa patience. Nous revenons avec de la sole, une seiche et bien évidemment du Yoff! Ce n’était pas gagné d’avance. Pape a réussi à faire sortir d’une cargaison prête pour Dakar, nos Yoff. Chose rare....

Vers 10h00, direction Joal-Fadiouth, la pluie de la veille est de l’histoire ancienne ! Malgré tout Max vérifie la possibilité de passer...

Notre guide sera El Hadji Faye. Il fait parti d’un comité touristique. Ainsi pas de surprises et de marchandages, les tarifs sont affichés. Ce qui ne nous empêchera pas de « remercier » El Hadji à la fin. Après avoir dévié la conversation côté football, il nous informe d’ailleurs qu’ El Hadji Diouf (joueur pro) a giflé une fille en boîte de nuit la semaine dernière sur Dakar. Il s’avère que ce serait la femme de Khalilou Fadiga.... Quoi qu’il en soit une plainte aurait été déposée !

Revenons à des discussions moins « people ». El Hadji nous explique qu’il s’agit en fait de la réunion de deux communes. En effet, Joal et Fadiouth sont reliées par un pont en bois de 800 mètres de long. Vous l’aurez compris, Fadiouth est une île. Deux autres îles viennent compléter le quatuor. Il s’agit du cimetière et de Tintine.

Pour l’instant nous prenons la pirogue.

Direction le nord de l’île où les greniers à mil de Fadiouth nous attendent.


Ils sont sur pilotis, et ainsi protégent les récoltes des incendies et des rats.

Nous descendons. Après une visite des greniers, de grandes enseignes (Carrefour, Champion, Hyper U, Leroy-Merlin...) nous accueillent à travers différents étalages d’objets artisanaux. Pendant que Mia observe et choisie, Maui et Nanihi font la chasse aux crabes. Maui est tout épaté de voir autant de crabes. El Hadji en attrape un. Maui s’enfuit !

Nous reprenons la pirogue, direction le cimetière.

C’est également une colline faite de coquillages. L'immense calvaire situé au sommet de ce cimetière est un excellent point de vue pour admirer les greniers à mil, ainsi que le village de Fadiouth et ses deux magnifiques ponts en bois.

Les tombes sont à 99% catholiques mais quelques fadiouthiens musulmans sont enterrés à l'écart au fond de l'île. L'endroit qu'on pourrait croire un peu morbide est cependant très pittoresque. Malgré les propositions d’El Hadji, pas trop de photos, vous comprendrez que les photos de tombes...

Nous prenons la direction de Fadiouth. En effet, le cimetière est relié à Fadiouth par un second pont.


La naissance des îles, d’après les vieilles histoires des anciens du village, aurait pour origine les déchets de coquillages accumulés par les villageois. En effet, les femmes pêchent des coquillages qu’elles font ensuite sécher. Aujourd’hui encore cette pêche existe et les coquilles sont conservées pour être mises dans les rues. Le résultat est une île, constituée de couches de coquillages centenaires, qui s’agrandit de jour en jour. Il y a si peu de place, que les enfants sont obligés d’attendre la marée basse pour se voir offrir d’immense terrain de football !

Nous passons à côté d’un grand baobab, il a plusieurs centaines d’années et est habité par un esprit protecteur du village, Mama Ndagne.

Pendant que nous marchons sur ce sol d’un blanc éclatant craquant à chaque pas nous observons une propreté irréprochable des rues et des maisons. El Hadji nous explique qu’il donne des cours d’éco citoyenneté. Mia se propose de lui envoyer à notre retour des brochures lui permettant de faire passer son message avec plus de facilité.

Nous voici à côté de l’église.

Il se fait tard, le ventre crie famine.... Nous retournons vers la voiture en passant par le nouveau pont créé en 2005 remplaçant l'ancienne et typique passerelle de Finio construite en 1962 en troncs de rôniers.

Arrivés à la voiture, « Philippe, le gérant du parking » qui sort dont on ne sait où, nous interpelle. Il réclame un « petit quelque chose pour l’utilisation du parking». Surpris, je lui réponds qu’il n’a jamais été question de payer quoi que ce soit. Je vais directement au comité du tourisme me renseigner. Inutile, l’intervention de Max, nous permet de partir sans être obligé de remettre la main à la poche. (Si si, le lac Rose nous a échaudé!!)












Au retour, nous nous arrêtons à côté de la maison du regretté Léopold Sédar Senghor, premier Président du Sénégal, ancien ministre et académicien français qui y a passé son enfance.



Il est 13h00, nous nous asseyons autour de la pirogue-table où nous attend un tieboudiène Suc-cu-lent préparé par Anna et Stani...

Les petits serveurs locaux aux petits soins....

Après une petite pose devant la lagune, nous décidons de prendre la direction de Saly, il est 15h00.

Après quelques tours à trouver un distributeur qui veut bien me donner de quoi terminer le séjour. Nous baladons au gré du vent. Nous nous arrêtons auprès d’un magasin d’arts africains... Etonnés de voir des prix européens pratiqués... nous reprenons la route. Sans vouloir être dénigrant, il y a quand même beaucoup de toubab (blancs) à Saly. Nous avions perdu l’habitude !

Tout est barricadé par des hôtels, la plage de Saly étant dans mes souvenirs, nous demandons à Max, de trouver un moyen de s'y poser.

Au croisement d’une résidence et proche de logement mis en vente sous l’étiquette de Didier Drogba, la plage, enfin....



Nanihi joue au chat et à la souris avec les vaguelettes.

Maui qui dort depuis notre départ du « petit paradis » est toujours dans sa sieste...


C’est l’heure de rentrer...

Sur la route à Nianing, de l’art....à base de fer forgé. Un régal des yeux.

Si nous avions une cantine, le flamant rose revenait avec nous. Au lieu de cela, c’est son souvenir qui nous accompagnera ! Ce sera la tortue qui aura plus de chance.

Après cette étape, direction l’hôtel de Nianing, où j’y ai passé quelques vacances !

Nous voulions le visiter, mais les heures autorisées étaient passées !

C’est dommage, nous repartons demain sur Dakar !

Le repas se faisant à l’aide la bougie, il est ensuite l’heure du lavage de dents, à la lumière de la batterie !
Bonne nuit....

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