jeudi 9 juillet 2009

Dixième jour

Notre dernier jour....

Chantal est avec nous pour cette journée. Nous prenons la direction du port de Dakar afin de prendre une navette juste en face de la gare ferroviaire de Dakar.

A 2 km au large de Dakar, Gorée est une île à l'atmosphère méditerranéenne.

Le discours de sécurité est sincèrement très folklorique.

Le Fort d'Estrees, dès l'entrée de la passe, qui porte le nom du vice-amiral Jean II d'Estrées qui enleva l’île aux Hollandais en 1677.

Aujourd'hui il accueille le Musée Historique qui retrace dans 12 salles toute l'histoire du Sénégal depuis la préhistoire, les royaumes primitifs, les différentes ethnies, l'esclavage, la colonisation et l’Indépendance.

La plage....

Que de couleurs dès le bateau.

La visite de l'île s’effectue à pied car évidemment (et heureusement) il n’y a pas de véhicule.

Statue symbole de l'esclavage...

Cousin de Chantal qui, dans un français impressionnant, explique aux touristes le fonctionnement de la "maison des esclaves"

Des centaines d'hommes, femmes et enfants étaient entravés et entassés dans de minuscules et sombres cachots. Avant d'être embarqués sur un bateau en franchissant la porte du "voyage sans retour", au bout du couloir sous les escaliers en fer à cheval qui donne directement sur la mer ...

Les marchands d'esclaves Européens choisissaient les plus jeunes et les plus robustes, séparant mères et enfants.
La valeur d'un homme dépendait de son poids et de sa force, une femme de sa poitrine et un enfant de sa dentition.

Zone d'embarquement vers les Amériques.

Mama Africa....

Classée Patrimoine Mondial de l'Humanité, cette île sans voiture est magnifique avec ses maisons coloniales du 18ème siècle aux façades ocres, roses, jaunes et aux volets bleus et ses rues étroites colorées par les bougainvillées.

Ambassade bolivienne!

Chantal et sa belle-cousine....

Coin fumeur....

le Mémorial de Gorée d'une hauteur de 16 mètres.

Artillerie lourde

Dakar en fond... Nous sommes loin de ce brouhaha!

A savoir que la robe de Mia a fait fureur!!! Régulièrement achetée!!!

Si vous aimez marcher dans des ruelles calmes et silencieuses, entre des maisons coloniales au charme désuet, vous serez ici au paradis.

Volonté de ma princesse d'avoir des cheveux types!

Après palabres, le prix nous semble correct. En fait c'est Chantal qui a tout géré!

"Ca fait mal quand elle tire..."

Le final.... le sourire est revenue!

Sortie de classe, le port est plein, car la plage n'est pas loin!

Retour sur Dakar, dans quelques heures, Air France nous embarquera.

Après avoir récupéré nos bagages, de peur d'être pris dans les embouteillages, nous nous dirigeons vers la clinique dire au revoir à Mahmoud!

Moment d'émotion.

A l'aéroport, rien de ce que nous avions connu à l'arrivée.

Après avoir embrassé fortement Chantal, qui nous avait acompagné et hormis le fait de devoir marcher quelques mètres avec l'ensemble des valises, (l'entrée est bouchée par un flot "d'aides") la suite se fait dans la tranquilité.

En effet, seuls les partants peuvent rentrer dans l'aéroport.

Encore quelques heures sur ce sol Sénégalais qui me manque déjà.

Je t'aime la Teranga. A bientôt Mama Africa.

mercredi 8 juillet 2009

Neuvième jour

Après la route de la veille, Nous prenons rendez vous avec des amis de mes parents.

Chantal nous rejoint par la suite pour passer la journée avec nous. Son fils Alain, l'accompagne.

Nous profitons après le repas du midi de faire quelques emplettes du côté des marchands de bronze.

Il est vrai, que j'ai toujours en mémoire le vol que nous avions subi à Nîmes à notre retour, il y a un long moment déjà. Et je voulais absolument en ramener à mes parents. Symbolique geste!

Les prix proposés étaient affolants. J'ai dû lui dire que je n'étais pas le toubab qui vient d'arriver. Et que j'irais acheter plus facilement dans un magasin à toubab où c'était moins cher!

Il m'a retenu, mis les bronzes dans la main. Et m'a demandé mon prix!

J'ai refusé, lui reposant ces bronzes et en insistant que mon prix serait trop loin de ce que lui proposait!

Finalement après 15' de palabres, entouré d'une 20aine de personnes, j'embarquais mes bronzes à un prix correct (histoire de ne pas voler l'artisan) mais loin du prix initial!

Les bagages sont enfin prêt, prêt pour passer la dernière journée sur Gorée, le passage obligé!

A demain!

mardi 7 juillet 2009

Huitième jour

C’est le jour du retour sur Dakar...

Plus que 2 jours...avant le grand départ !

Avant de reprendre la route, quelques moments de poses...

De chasses aux lézards en attendant le dernier repas dans ce lieu de villégiature.

Après quelques rangements, nous reprenons la route.

Nous quittons le petit paradis et le domaine de Senmines !

Merci Corinne, Merci Richard de nous avoir permis de passer quelques jours dans ce lieu plein de poésie.

Direction Dakar la grande ville !

Sur le chemin du retour, nos premiers charognards. Encore un zébu qui n’a pas eu la chance d’avoir un enterrement décent... Fichu capitalisme !

Et aux abords de l’hôtel de la veille, qui bénéficie d'un environnement particulièrement sauvage avec ses 130 hectares de parc forestier, entre mer, brousse et soleil, j’aperçois dans les arbres 3 singes patas!! Hormis à Bandia, mais de loin, nous n’avons pas eu la chance d’en montrer aux enfants !

Je me rappelle alors de l’époque de mes 9 ans où, je postais ma tête contre les barreaux d’une cage, dans ce même Domaine, dans laquelle se trouvait ce cousin (certes éloigné, mais cousin quand même), afin qu’il m’enlève du crâne toutes mes « impuretés ».

Nous sortons les gâteaux, et là, il en sort de partout !

Higgins, se rappelle alors d'un séjour au parc du Niokolo koba, 20 ans déjà, en pleine forée, où alors que le réchaud qui cuisait la purée se faisait dorloter, nous entendons des bruits.

A une cinquantaine de mètres derrière nous, 1 à 2 babouins. Pas de quoi s'affoler.

15 secondes s'écoulent qu'à 30 m, 6 babouins nous regardent! La 305 verte de l'époque se trouve quand même à une dizaine de mètres.

Puis alors que 30 secondes plus tard, une dizaine se trouve à 20m, nous prenons la poudre d'escampettes, pour éviter un tabassage d'hooligans! C'est que ça fait mal les babouins! Il n'ont pas attendu que nous soyons dans la voiture que la purée Mousline avait déjà été dégustée!

Je sais rien de comparable, avec ces petits Patas, mais quand même, on maitrise pas ses souvenirs...

Max initie Nanihi à la distribution manuelle !

Maui s’étant endormi pour sa sieste matinale, je reste dans la voiture à filmer Nanihi, Mia et Max.

Elle est aux anges, la maman aussi.... Le paquet de gâteau y passera.

Après ce petit moment de plénitude, retour en voiture !

Nous longeons la forêt de Baobab...

Tout ce petit monde dort... je me laisse aller aussi !

Nous voici arrivé à Dakar, dans ce brouhaha de marchands et d’embouteillages.

Nous prenons la direction de la clinique Madeleine. Notre « parrain » nous attend malgré ses nombreuses sollicitations!

Nous avons l’occasion de discuter avec lui. Mais il n’a d’yeux que pour ma princesse. Grâce à Mahmoud et aux contacts de Mimiche, nous voici logé dans un appartement au centre de Dakar, non loin du marché et dans la même rue que Mimiche.

Le propriétaire nous accueille, pas le temps de respirer, qu’il nous indique toutes les petites adresse du coin. L’appartement se situe derrière son magasin. Magasin d’encadrement. En sus, une petite pièce abrite un florilège de fixés et autres tableaux.

L’heure passe, pour ce soir, ce sera un sandwich libanais et un coca. Coca adapté au lieu.....

et le Canal + local....

... sur lequel Maui se laisse aller!

Demain, Gorée!