mardi 30 juin 2009

Premier jour.

Nous sortons de notre case vers 10h.

Un des jardiniers nous indique le restaurant.
Petit déjeuner tardif. Nous faisons alors connaissance avec Zale Diouf. Il gère le restaurant.
Son grand frère, Bocoum, est lui le chef comptable de "Keur Salim".

Après le petit déjeuner nous décidons de partir se balader dans les dunes toutes proches.
Pas loin de la piscine, des dromadaires. Il est possible de faire une promenade. Ce sera pour plus tard !

Les vautours nous tournent autour. Espèrent-ils que nous mourrions de soif ?

Après quelques minutes dans ce sable fin, que Nanihi adore, nous passons à côté d'un ranch.

Nous regardons au loin les hommes gratter le fond du lac pour faire remonter le sel.

Alors que nous regagnons « Keur Salim », on voit courir vers nous un vendeur. Il nous présente divers objets artisanaux. Ce sera notre 1ère arnaque. Mais ça nous a bien vacciné pour la suite. Evidemment, nous avions en tête des tarifs européens, donc les tarifs proposés ne nous paraissaient pas excessifs. On s'est rendu compte du contraire par la suite.

Apparemment le bruit s'est répandu que des pigeons étaient par là, après le départ du vendeur, deux autres sont arrivés en courant . Malheureusement pour eux, et heureusement pour nous, nous n'avions plus rien. Malgré tout, 15' de palabres nous ont été nécessaire pour quitter le lieu. Il était dommage que nous n'ayons rien comme monnaie car le prix de départ avait été divisé par 10 ! Ils devaient penser que nous étions devenus dur en affaire !

Nous voici arrivé à l'hôtel. Le ventre nous dirige. Ce sera Poulet Yassa !

Notre repas est accompagné par une musique sympathique. Interprété par Ibrahim et son ami le griot !

Maui est en admiration!

La timidité passée, Nanihi et Maui se donne à cœur joie dans cette nouvelle activité, le djembe !

Après la petite sieste des enfants, direction le Lac Rose.
Il est situé à 40 km au nord de Dakar sur la Grande Côte, le Lac Retba du village de Sangalkam est une curiosité naturelle, rendu célèbre par les arrivées du rallye Paris-Dakar.

C'est Djibril qui nous guide.

On l'appelle le Lac Rose parce que la forte teneur en sel, les algues microscopiques et les micro-organismes de son eau lui donnent une couleur rose. Selon l'heure et la lumière il passe par toutes les nuances du rose, jusqu'au mauve en fin d'après-midi.
Avec le temps la sécheresse a formé le lac en le séparant de l'Océan Atlantique par une accumulation de sable, aujourd'hui ces dunes sont recouvertes de palmiers et de filaos. La superficie du Lac Rose, profond de 3 m, ne cesse de diminuer. D'ailleurs un projet, qui n'est que dans les cartons, consiste à remplir le lac d'eau pour redonner son aspect initial.
A cause de sa forte teneur en sel, de 380 à 400 g/l, on ne peut pas s'y noyer, on ne peut que flotter.

Les « Buuu » de Maui nous barrent la route.

Les femmes sont chargées de débarquer les pirogues, le sel est entassé sur les bords pour sécher et blanchir au soleil pendant 4 jours.
Pour chaque pirogue vidée de son contenu, elles sont payées entre 1000 et 2000 F CFA et il faut au minimum, trois femmes pour faire ce travail.

Le lac de 3 km², divisé en quatre sites Khar Yalla, Khoss, Virage et Daradji, fait vivre plus de 2.000 personnes, grâce au sel exploité depuis les années 70 par plus de 800 pirogues, des Sénégalais des villages environnants, mais aussi des Guinéens et des Maliens.
Les hommes, dans l'eau jusqu'à la poitrine et le corps enduit de beurre de karité pour protéger leur peau de la salinité corrosive du lac, cassent avec un piquet appelé "Djodj" les croûtes de sel déposées sur le fond avant de le ramasser à la pelle pour remplir les pirogues d'une capacité d'une tonne et demie.

Des marchands viennent acheter le sel sur place au prix de 20 000 francs cfa la tonne. Le fruit de leur cueillette est entassé sur les plages en tas, lesquels sont numérotés pour identifier le propriétaire.
Aucun vol au Lac Rose. La personne prise à voler se voit immédiatement retiré son droit de travail au lac par la communauté. Il faut dire que de voler une tonne de sel, ça doit prendre une technique particulière.

Le travail est harassant

Les 50.000 tonnes de sel extraits chaque année servent à la conservation du poisson et sont principalement vendus aux pays voisins. Même pour dégivrer les routes métropolitaines dixit Djibril.

Petite particularité, vous creusez, et cela autour du lac, et vous avez de l'eau douce. Si précieuse pour ce que nous allons voir par la suite.

L'activité maraîchère est très développée entre la dune et la zone asséchée. Les spéculations maraîchères cultivées varient en fonction des saisons. Les plus abondantes sont le chou pommé, la salade, la tomate, le poivron, le piment, le persil, le concombre et bien sûr la menthe.

Notre premier baobab

Sur la route des sportifs du Paris-Dakar. Djibril nous en a fait voir de toutes les couleurs.

Nous avons fait aussi bien qu'eux. Quelques petites frayeurs surtout lorsque nous avons dévalé une pente de 80%. J'ai bien cru qu'on allait se retourner !

Nanihi laisse son autographe

Une des plus belles plages du Sénégal, malheureusement, on ne peut s'y baigner tranquillement car les courants sont très dangereux.

Voilà, ainsi se termine notre première journée.

2 commentaires:

  1. Hooot le mini "Paris-Dakar" avec Djibril! Si le décor rosé est magnifique, on a l'impression qu'un danger constant guette... Suspense garanti!
    Poerava WY

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  2. Merci Poerava....

    Le Nègre Blanc...

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