lundi 29 juin 2009

L'arrivée

Aéroport Léopold Sédar Senghor

Nous sommes bousculé par un homme, portant un grand et gros sac. Surpris par l'impolitesse du personnage.

Après les formalités douanières, nous voici dans l'enclos!

Enormément de brouhaha, de personnes qui t'abordent pour porter les bagages. "Je peux te faire sortir très vite, j'ai le pass". Nos valises qui tardent. Enfin les voilà!

Nous devons faire passer l'ensemble de nos valises pour vérification. Mia et Maui sont 6 mètres devant à essayer de voir notre accueil.

Je me fais arrêter, il me demande les passeports. Mia les a, je l'appelle. Elle n'entends pas. Le douanier s'impatiente. Je rappelle Mia, le bruit couvre tout. Finalement Mia ne s'est pas retournée, le douanier comprend que je ne suis pas seul avec toutes ses valises, mais 4. Il me dit.... "Allez y"!

Nous rejoignons Mia et Maui. Nous voyons un monsieur portant une pancarte avec écrit "POLYSIUS". Comme c'était le chauffeur de Mahmoud qui devait venir nous chercher. Nous supposons que le nom a été écorché. Je le questionne. Et non.... lol

Nous continuons notre chemin et sortons au grand air. Quel soulagement, Bachir est là avec une pancarte nommée "BROSEUS". Il nous conduit dans le parking, et le temps qu'il récupère la voiture (heureusement un grand 4x4) nous sommes abordés de nouveau. Il nous parle de ses enfants avec ses mains. Il nous aide à monter les valises. Pour le remercier nous lui donnons des euros.

Bien installés dans la voiture, à écouter Bachir nous décrire les changements sur Dakar, les immmigrés, les quartiers islamiques (CEI), à nous faire rire, nous ne voyons pas le temps passer dans les bouchons impressionnants. Impressionnants aussi les bus qui sont bondés et qui roulent sans connaître le code de la route.


Bachir nous raconte l'anecdote de son accrochage avec un taxi, le chauffeur à l'arrêt était sorti se chercher à boire, sans éteindre sa voiture, ni mettre le frein à main. "Imaginez un accrochage avec une voiture sans chauffeur".

Après les bouchons nous traversons plusieurs nouveaux villages, ou villes où les gens, les vendeurs de fruits et même les coiffeurs travaillent encore passé 22h. Les enfants dorment profondément et il nous tarde d'arriver.

Puis... à la sortie de Keur Massar, nous sommes arrêtés. 3 policiers armés nous demande nos papiers, ils regardent à travers la vitre nos sacs. Ils sont sur le point de donner une amende (la ceinture). Ils veulent voir le triangle. Il est placé sous le siège où dorment les enfants.

Après 15' de palabres, ils nous laissent finalement repartir. Bachir nous dira après qu'il avait été bien avisé de dire que nous venions de la clinique Madeleine et pas de l'aéroport car nos bagages auraient été fouillés, et ils se seraient servis au passage.

On arrive "Chez Salim" aux alentours de 23h. Nous disposons d'une grande case. Nous nous couchons, il est bien minuit et demi!

2 commentaires:

  1. Arrivée assez impressionnante à l'aéroport LSS! Entre impolitesse, impatience, bouchons et policiés armés... On est loin de l'exotisme! En même temps, LSS ne l'a jamais caché dans ses textes, cette réalité si vive!
    Poerava WY

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  2. Oui mais ô combien entrainante....

    Le Nègre Blanc....

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